« Le Lièvre et la Tortue » est une fable qui a été écrite pour montrer qu’il y a toujours un gagnant et un perdant. Environ 350 ans après, cette fable reste une vérité et une grande réalité dans la vie de tous les jours.
Selon Jean de La Fontaine (8 juillet 1621, 13 avril 1695), le meilleur moyen d’illustrer les hommes est de les comparer à des animaux. La plupart de ses fables sont illustrées avec une morale implicite et/ou explicite, qui débute le texte ou qui le clôture. Pour « Le Lièvre et la Tortue », éditée en 1668, qui est la 10éme fable du Livre VI de son premier recueil, la morale se trouve au début : Rien ne sert de courir; il faut partir à point. Pour résumer l’histoire, c’est un lièvre qui rencontre une tortue et qui rit de la vitesse de marche de celle-ci. La tortue lui propose un défi dans une course. Le lièvre, sûr de lui, court et prend de l’avance considérable. Donc décide de s’assoir et là, s’endort. La tortue, a rattrapée son retard et gagne cette course. Au réveil du lièvre, il se rend compte qu’il a perdu.
De nos jours, cette morale est toujours aussi réaliste et encore très présente dans la vie. Elle est connue dans le monde entier par bon nombres de personnes. Jusqu’au point que cette morale est utilisée dans des conseils en management pour des entreprises ou autres organismes. Pour citer des exemples de la vie de tous les jours, on peut citer : un départ d’un point à un autre moyennement espacés, en voiture et en vélo. En voiture, la vitesse est beaucoup plus élevée mais peu constante à cause de feu, signalisation ou autre. Par contre, en vélo, la vitesse est peu élevée, mais beaucoup plus constante grâce aux pistes cyclables. Au final, le vélo et la voiture arrivent quasiment au point d’arrivé au même moment. Pour citer un autre exemple, il y a des histoires semblables dans le monde du football qui illustrent parfaitement cette fable. Quand une équipe de football amateur joue contre une équipe professionnelle, on dit toujours que l’équipe amateur ne peut jamais gagner. Mais ci celle-ci s’entraine dur, cela arrive qu’elle gagne. Ces équipes gagnantes sont surnommées « Petit Poucet ».
À l’époque, au 17ème siècle, Jean de La Fontaine écrit ses fables pour résumer les problèmes des relations humaines. Très souvent, ces fables dégagent une certaine négativité en passant par des animaux. Cela est fait pour énumérer la violence et la méchanceté des hommes. La fable du « Lièvre et de la Tortue », elle, est un très bon exemple de ce que veut résumer Jean de La Fontaine. On comprend bien que dans celle-ci, il y a bien « UN » gagnant et « UN » perdant. La Fontaine veut exprimer ce malaise qu’il y a dans la société dans laquelle il vit.
Livre VI : Ce livre a été édité en 1668 et comporte 22 fables. Il fait partie du premier recueil de Jean de La Fontaine.