Dans la vie, il faut toujours se méfier des escrocs de toutes natures qui ne cherchent qu'à nuire à leur prochain. Les appâts sont multiples, ce peut être l'argent, la santé, l'amour terrestre (les « séducteurs »). Moralité : il ne faut pas se laisser séduire par de beaux discours.
Cet article se porte sur la fable bien connue de Jean de la fontaine : « Le corbeau et le Renard » qui a été repris sur Esope (qui serait l’auteur d’un célèbre recueil de fables mettant en scène des animaux comportant toujours une morale aux alentours du VIe siècle avant J-C). Il là ensuite éditée pour la première fois en 1668 dans son premier recueil. Cette fable est la deuxième de son livre I. Dans celle-ci, la morale se trouve à la fin : Apprenez que tout flatteur, Vit aux dépens que celui qui l'écoute. Pour résumer l’histoire, c’est un corbeau perché sur un arbre avec un morceau de fromage dans la bouche qui se fait aborder par un renard. Ce renard lui fait moult flatteries. Par ces mots, le corbeau se sent au mieux. Pour montrer sa belle voix, le corbeau ouvre son bec et le fromage tombe. Le renard lui, prend ce fromage et part.
De nos jours, cette morale reste d’actualité car énormément de personnes se font « avoir » de la même façon que le corbeau. Prenons un exemple très récent : L’affaire Béttencourt. Liliane est une femme de grand pouvoir dus à sa grande fortune. François-Marie Banier est soupçonné d'avoir largement profité de l'argent de sa mère. Liliane a été dupée par sa fille et a actuellement le rôle du corbeau. Un autre exemple plus général : un pécheur, s'il veut attraper des poissons, doit leur proposer un appât le plus attrayant possible, dans lequel il cache soigneusement son hameçon. Le pécheur attend patiemment que le poisson « morde ». Lorsque ce dernier a bien avalé l'hameçon, le pêcheur tire d'un coup sec sur le fil pour que cet hameçon ferre le poisson. Pour finir, il l'amène en douceur sans casser le fil, jusqu'à son panier.
Dans cette reprise de fable, Jean de La Fontaine veut nous montrer à quel point « l’homme » est idiot. Il veut nous faire passer un certain message : Cela n’est pas parce que l’on peut se sentir dominant qu’on l’est obligatoirement. La preuve avec le corbeau, lui qui est perché sur son arbre se sentant grand et fort. Pourtant, il se fait tout simplement avoir par le renard.
Livre I : Ce livre a été édité en 1668 et comporte 22 fables et 2 préfaces adressées à Monseigneur le Dauphin, petit-fils de Louis XIV et de Marie Thérèse. Le dauphin était alors âgé de six ans et 5 mois. Il fait parti du premier recueil de Jean de La Fontaine.