AVENIR TOUT TRACÉ...

Dans « Le Loup et L’agneau », il s’agit d’une histoire dont l’issue est connue d’emblée. Les inégalités entre les hommes sont bien démontrées dans cette fable : le peuple innocent n’a pas de pouvoir de défense face aux gens dits « supérieurs », les nobles. Ceux-ci l’emportent toujours même si cela est injuste, que ce soit à l’époque de Jean de La Fontaine ou à notre époque.

Cette fable est l’une des plus connues de Jean de La Fontaine. Mais le créateur de cette fable est tout d’abord Esope (un écrivain grec du VIème siècle avant JC), qui fait apparaitre cette fable au même siècle où il vit. C’est au tour de Phèdre (fabuliste latin du Ier siècle) de reprendre cette fable pour l’inscrire dans son recueil.Le loup et l'agneau Cette fable a ensuite été traduite en français pour les écoles de Port-Royal. C’est ainsi que Jean de La Fontaine a été inspiré. Dans cette fable, on a la morale qui se trouve au début : La raison du plus fort est toujours la meilleure. Pour résumer l’histoire, c’est la mésaventure d’un agneau, qui est la proie d’un loup affamé et sans pitié. Qui a la fin, ce fait manger sans aucun doute.

A notre époque où nous vivons, cette fable, ou plutôt cette morale, est toujours réelle. Prenons exemple sur les guerres qu’il y a avec les Etats-Unis contre l’Irak ou encore L’Afghanistan.irak-us Dans cette situation, ce sont les Etats-Unis qui sont le « loup » (le dominant), et on pourrait dire que l’Irak et l’Afghanistan sont l’agneau (le dominé). On peut citer aussi la seconde guerre mondiale, avec Adolphe Hitler et les juifs. Les juifs, du jour au lendemain, n’ont pas eu le choix que d’être emmener dans les camps de concentration et étaient voués à une mort certaine.

Jean de La Fontaine, à travers cette fable, veut nous faire passer un message moraliste à ses lecteurs. Il veut nous montrer l’image pessimiste de la société dans laquelle il vit. Ici c’est « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». L’auteur veut dire par là que la force et la supériorité (de classe, de statut…) l’emportent sur le reste. Les plus faibles se font dominer par les plus forts. Les animaux, le loup et l’agneau représentent des hommes. Le loup par sa domination représente les nobles, les riches et l’agneau représente le peuple. Le loup à jeun cherche à se rassasier et trouve un prétexte en voyant ce doux agneau au bord de l’eau « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? ». Il a le dernier mot comme les nobles de l’époque, c’est pourtant l’agneau qui a raison en lui disant qu’il ne l’a pas offensé. Mais la « bête cruelle » n’en démord pas et insiste : « C’est donc ton frère » « C’est quelqu’un des tiens ». Le loup finit par dévorer cette pauvre bête qui ne faisait que se désaltérer innocemment.

Référent :

Livre I : Ce livre a été édité en 1668 et comporte 22 fables et 2 préfaces adressées à Monseigneur le Dauphin, petit-fils de Louis XIV et de Marie Thérèse. Le dauphin était alors âgé de six ans et 5 mois. Il fait parti du premier recueil de Jean de La Fontaine.

Jean de La Fontaine

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